Maria-Eugénia-Ignacia-Augustina Palafox Portocanero y Kirkpatrick de Closbourn, Marquise d’Andales, Marquise de Moya, Comtesse de Teba, Comtesse de Montijo, dite Eugénie de Montijo. Elle naît à Grenade le 5 Mai 1826, au 12, de la Calle de Gracia et meurt en Juillet 1920 à Madrid (Palais Liria).
Après une scolarité au Couvent du Sacré-Cœur à Paris, Eugénie de Montijo mène une vie mondaine ; puis elle épouse Napoléon III en Janvier 1853. Leur fils, Louis Napoléon, naît le 16 Mars 1856. La comptine « l’Empereur, sa femme et le petit Prince » leur fait référence. L’Impératrice passe pour être l’une des plus belles femmes de son époque. C’est une catholique rigide ; et qui joue un rôle non négligeable dans la vie politique du Second Empire.
Amie de l’Impératrice Sissi, elle l’est aussi de Washington Irving (« les Contes de l’ Alhambra ») et de Prosper Mérimée. D’ailleurs, elle protège les Arts (participation à la création du style Napoléon III) tout en faisant avancer la cause des femmes (baccalauréat, études de médecine, légion d’honneur). C’est pour elle que son mari fit construire à Biarritz « la Villa Eugénie », en forme de « E », ou que fut créé le dessert « le riz de l’Impératrice ».
En son honneur portent son nom : la station thermale d’ Eugénie-les-Bains (1861), l’archipel de l’ Impératrice Eugénie, les chutes de l’ Impératrice Eugénie (Gabon), une fraise (Empress Eugénia) et une cerise. Avec « La Périchole » (d’ après une pièce de Prosper Mérimée), Jacques Offenbach donne une satire du Second Empire. L’on reprochait à Eugénie de favoriser grandement ses compatriotes ; la dernière Impératrice des Français n’apprécia pas – paraît-il – l’allusion du couplet :
« On sait aimer quand on est Espagnol… Il grandira car il est Espagnol »
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