L’ huile d’olive andalouse : une huile de prestige

Quatre marques se détachent dans la classification du guide des meilleures huiles du monde. Quatre entreprises oléicoles espagnoles se sont emparées des premières places du prestigieux Guide Flos Olei 2012, une firme italienne qui tient lieu de référence dans le secteur de la gastronomie.


Photo d'un pressoir - Musée de l’olive - Puente del Obispo

Photo d’un pressoir – Musée de l’olive – Puente del Obispo

Les Jaenois Castillo de Canena et Galgón 99, les cordouans Manuel Montes Marín et Aceites de la Subbética sont, dans l’ordre, ceux qui ont obtenu le meilleur classement, suite à une sélection stricte et sévère, au cours de séances de dégustation et d’évaluation d’huiles produites dans plus de 20 pays.

Les quatre premières marques oléicoles d’Andalousie sont en tête du très « select » classement de 16 huiles haute gamme, avec une note de 97. A la suite de ce classement, on trouve d’autres huiles de la communauté andalouse, comme celles d’Aroden (Cordoue), Potosí 10, Campoliva (Jaen) et l’huile d’olive bio de Rafael Alonso Aguilera, produite dans le désert de Tabernas, à Almeria. Le guide Flos Olei 2012 est édité par le critique et consultant italien, Marcos Oreggia, qui fait la sélection des meilleures huiles, appuyé par un panel d’experts-dégustateurs. Le guide parait dans plus de 40 pays, en anglais et en italien.

«Les huiles andalouses ont laissé derrière elle les préjugés, et ont gagné en confiance par leur qualité » assure Francisco Vañó, directeur général de ‘Castillo de Canena’, une marque qui a acquis la plus haute qualification et obtenu l’été dernier aux États-Unis le prix Sofi Award d’or, un concours que l’on pourrait qualifier d’ »oscars gastronomiques ». La recherche de la meilleure huile possible oblige ces industries à avancer la date de leur récolte, à moudre les olives immédiatement après, et à réaliser l’extraction de l’huile à froid. Les rendements sont moindres, bien qu’en échange on obtienne des huiles aux meilleures qualités organoleptiques. C’est le cas aussi de Galgón 99, qui produit son huile sous la marque Oro Bailén, une huile de la variété  » picual », avec une grande intensité de nuances de verts.

Les troisième et quatrième places ont été  attribuées aux huiles de Manuel Montes Marín (Cordoue), détenteur de l’appellation d’origine Priego de Córdoba et Almazaras de la Subbética, de Carcabuey. Cette dernière est une entreprise dans laquelle sont impliqués 4000 agriculteurs possédant des oliviers picudos et hojiblancos. «Nous traversons une période de changement qualitatif  important, l’Andalousie est le lieu où se fait la meilleure huile, et on doit profiter de ce fait distinctif » souligne l’entrepreneur  Francisco Vañó.

L’ huile andalouse de haute gamme a par ailleurs contribué à battre le record national d’exportation cette dernière année, avec plus de 40.000 tonnes, ce qui représente 60% de toute la production espagnole avec pratiquement, la même quantité produite  conjointement par l’Italie, la Grèce et le Portugal. Aux Etats-Unis, l’huile d’olive andalouse a bénéficié d’une croissance annuelle de 20% et en 2011, les ventes ont dépassé les 150 millions d’euros.

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